En
2020, je m’étais ému de la disparition de la statue de Jean Bouin, œuvre
du grand prix de Rome phocéen Constant Roux (1865-1942), auprès du journaliste
de La Marseillaise David Coquille. Son enquête avait permis de retrouver
la sculpture en piteux état ! (Cf. notice du 27 octobre 2020).
L’émotion
suscitée incita la Ville à lancer la restauration du monument à la fin de l’année
2023. Après une longue période d’étude et un appel d’offre infructueux, il a
été décidé d’une restauration partielle du bronze avant une restauration
définitive prévue pour 2026. La sculpture a été confiée à l’entreprise arlésienne
A-Corros, spécialisée dans la corrosion et la conservation des métaux auprès de
l’industrie et des Monuments historiques. Les manques ont alors été restitués
avec de la résine patinée ; cette opération de modélisation fut possible
grâce à la conservation du modèle original en plâtre dans les réserves du musée
des Beaux-Arts de Marseille. Un budget de 70 000 € a été alloué à cette restauration.
La
sculpture ayant retrouvé son intégrité, elle a été – enfin – replacée dans l’espace
public et solennellement inaugurée le 16 mai dernier, sur le parvis du Stade
Vélodrome rebaptisé parvis Bernard Tapie, en même temps que le groupe de Joël
Vergne (né en 1953) À jamais les premiers.
© Nicolas Vallauri / La Provence (article du 16 mai 2025)
Reste à espérer que la restauration ira à son terme ! Souhaitons que le prochain appel d’offre à des fondeurs permettent dans les plus brefs délais la substitution des « rustines » en résine par du bronze afin d’assurer la pérennité de la restauration
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