lundi 18 mars 2024

Henri Darrigan

Jean Henri Clément Darrigan (Bordeaux, 1er décembre 1885 – Marseille, 25 juillet 1970), graveur en médaille, illustrateur et peintre

Élève de l’école des beaux-arts de Bordeaux, il se forme à la gravure sur métal à Paris. Mobilisé pendant la Première Guerre mondiale, il est grièvement blessé. Affecté à l’arrière du front, il rencontre sa future épouse à Marseille où il s’installe après la guerre ; il s’y marie le 23 décembre 1919.
Il exerce ses talents artistiques en illustrant des livres ou en exposant des tableaux. Ainsi, à l’exposition de l’Union des artistes de Provence de 1933, il présente trois œuvres : Bords du Jarret aux Chartreux (peinture), Maison basque (peinture) et un Diorama (art décoratif).

Henri Darrigan, Provençale du XVIIIe siècle, gravure – carte postale

Toutefois, c’est surtout en tant que graveur en médailles qu’il se fait connaître. En décembre 1927, il participe à l’Exposition du Travail dans la section des arts décoratifs ; il y obtient une médaille de vermeil dans le travail artistique des métaux.[1] Rapidement, sa réputation lui vaut de nombreuses commandes, notamment de la Chambre de commerce. Ses médailles art déco sont parmi les plus intéressantes dans la production des médailleurs marseillais.

Henri Darrigan, Comité régional de Marseille. Les arts appliqués
Plaquette octogonale, bronze, circa 1927-1930, Cabinet des médailles de Marseille

Henri Darrigan, UCPA BdR [Bouches-du-Rhône] Fête de l’apprentissage 1929
Médaille, bronze 1929, Ebay

Henri Darrigan, Ouverture de l’étang de Berre à la navigation maritime
Médaille, bronze, 1932, Ebay

Henri Darrigan, Cinquantenaire de l’Association amicale des anciens élèves de l’école de commerce de Marseille
Médaille, bronze, 1934, Ebay

Henri Darrigan, Émilien Rocca (1862-1938)
Plaquette, bronze, circa 1938, Ebay

Henri Darrigan, Massilia Portibus Extensa. Lavéra MCMLII
Médaille, bronze, 1952, Ebay

Henri Darrigan est élu à l’Académie de Marseille le 15 février 1945 au siège du sculpteur Henri Raybaud (1879-1942). Quelques années plus tard, en 1958, il obtient le prestigieux titre de Meilleur Ouvrier de France.


[1] Palmarès donné par Le Petit Marseillais du 7 décembre 1927.

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