Je
vous communique aujourd’hui la compilation d’une annexe de ma thèse, intitulée
« Constant Roux à Marseille », et d’une chronologie succincte tirée
de ma monographie Constant Roux.
Catalogue raisonné :
Adolphe Déchenaud (1868-1926), Constant Roux, huile/toile, 1900
Réserves du musée des beaux-arts de Marseille, 4e
arrondissement
Constant
Roux naît à Marseille le 20 avril 1865. Il est le second d’une fratrie de six
enfants. Ses parents possèdent une droguerie au 24 place
Notre-Dame-du-Mont ; la famille vit au-dessus du commerce.
En
1879, il entre en apprentissage chez Achille Blanqui (1826-?) dont la
manufacture de meubles, la plus grande de la cité phocéenne, s’est distinguée à
l’Exposition universelle l’année précédente. À l’automne 1879, il intègre
l’école municipale des beaux-arts et suit, entre autres, l’enseignement d’Émile
Aldebert (1827-1924) ; il y demeure jusqu’en 1884.
En
1886, il participe au Concours régional de Marseille, sa première vraie
exposition, avec un portrait en médaillon de M. Barret (n°520) ; il s’agit vraisemblablement d’un portrait
du peintre marseillais Marius Barret (1865-1944). Cette œuvre lui vaut une
médaille de 3e classe.
Constant Roux, La
Belle Chryséis rendue à son père, plâtre, 1889
Anciennement exposé au Palais des Arts, place Carli,
1er arrondissement
Alors
qu’il poursuit déjà ses études artistiques à Paris, il participe en
octobre-novembre 1889 au concours de la bourse triennale pour l’obtention d’une
subvention de la ville de Marseille. Il l’emporte sur Auguste Carli (1868-1930)
et devient pensionnaire ; une allocation annuelle de 1400 francs lui est
désormais dévolue.
En
janvier 1891, Constant Roux expose dans la vitrine de la manufacture de tapis
d’Aubusson Sallandrouze, sise au 56 rue Saint-Ferréol, le buste d’Ernest de Gasteiger (vers 1867-1890), jeune critique musical du Bavard mort prématurément.
Photo dédicacée, musée d’Orsay
Jean Turcan, La
France armée, statue plâtre, 1892
Photomontage dédicacé à Constant Roux, collection
personnelle
En
décembre 1892 / janvier 1893, il exhibe au Salon marseillais une statue en
plâtre intitulée Maudit (n°468) qui
lui a rapporté une mention honorable au Salon parisien en mai 1892. Il est
également présent avec La France armée
(n°471) de Jean Turcan (1846-1895), modèle du bronze devant couronner le Monument des Mobiles : en effet, il
collabore à cette œuvre en tant que praticien de Turcan diminué par un début
d’ataxie.
Constant Roux, L’Amour
au guet, marbre, 1896
Collection particulière
Constant Roux, La
Tentation d’Ève, marbre, 1896
Vendu chez Sotheby’s à Londres le 25 mai 2016
Constant Roux, Naïade
endormie, version en marbre rose, 1934
Vendue à Marseille le 7 décembre 2002
Constant Roux, La
Vendange aux environs de Rome, bronze, 1899
Domaine viticole de Lignière, Rouillac (Charente)
Constant Roux, Alfred
Recoura, version en bronze, 1900
Collection particulière
Constant Roux, L’Amour
au guet ou Achille enfant, buste
bonze, vers 1899
Collection particulière
Lauréat
du grand prix de Rome de sculpture en 1894, il part pour quatre années en
Italie. Il est de retour à Marseille au printemps 1899. Le Cercle artistique
organise une exposition de ses œuvres romaines du 29 avril au 7 mai : L’Amour au guet (marbre), La Tentation d’Ève (marbre), Naïade endormie (marbre), La Vendange aux environs de Rome
(bronze), Alfred Recoura architecte (1864-1941,
buste plâtre), Amour (un buste marbre
et un buste en bronze).
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