Comme
le montre l’exposition qui débute demain – La Bonne Mère de Marseille.
Effigies de Notre Dame de la Garde – la Vierge monumentale d’Eugène
Lequesne (1815-1887) engendre depuis 150 ans la commercialisation d’une
multitude d’objets de dévotion (statuettes, médailles, cartes lithographiées …),
de remerciement (ex-voto), de souvenirs plus ou moins kitchs (cartes postales,
mugs, boules à neige…). Pour l’exemple, je vous montre le charmant ex-voto
sculpté de l’actrice de boulevard Gabrielle Elluini (1849-1922).
Collection de la basilique © Xavier de Jauréguiberry
Parmi
tous ces produits dérivés, on trouve des vêtements liturgiques et de
l’orfèvrerie religieuse ayant appartenu à des prélats, fervents dévots de Notre
Dame de la Garde comme Mgr Joseph-Antoine Fabre (1844-1923), évêque de
Marseille de 1909 à sa mort. Quelques-uns de ces trésors figurent en bonne
place dans l’exposition.
Au
centre de la croix, l’image de la statue monumentale de Notre Dame de la Garde
trône dans les nuées sous le regard d’anges inspirés de la Madone Sixtine
de Raphaël (1483-1520).
Ici,
le motif de Notre Dame de la Garde est peint à l’aiguille, c’est-à-dire brodé
de fils de soie à l’imitation de la peinture.
Les
orfèvre lyonnais Charles-Frédéric Berger et Henri Nesme s’associent entre 1889
et 1924 pour réaliser de l’orfèvrerie sacrée et civile. Cet ensemble somptueux présente
trois petites effigies en argent de Notre Dame de la Garde. Par ailleurs, la
crosse de style néogothique propose, de l’autre côté de la mandorle en émail
rouge, un ange présentant la maquette de la basilique.
Cette belle croix à pour particularité de montrer les deux faces de la Vierge de Lequesne.
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