mardi 20 octobre 2020

Auguste Vimar

 Fabienne Bérengier, Auguste Vimar, médaillon marbre
Cimetière Saint-Pierre, 10e arrondissement

Lors de ma dernière visite au cimetière Saint-Pierre, je suis tombé sur la tombe d’Auguste Vimar que je ne connaissais pas. Elle est ornée d’un médaillon de Fabienne Bérengier (1900-1975), sans doute l’une de ses premières œuvres, réalisée vers 1920.
C’est l’occasion de donner la notice réactualisée que j’ai consacrée à cet artiste dans le Dictionnaire des peintres et sculpteurs de Provence Alpes Côte-d’Azur :

Auguste Nicolas Stanislas Vimar (Marseille, 3 novembre 1851 – Marseille, 21 août 1916), peintre, illustrateur et sculpteur animalier

Auguste Vimar, Causerie de chiens, 1885
Musée des beaux-arts de Marseille, 4e arrondissement

Auguste Vimar, Sous le charme de l’éloquence, 1905, carte postale
Ce tableau qui n’apparaît pas sur le catalogue du Salon a dû être ajouté après son impression. 

Il expose à plusieurs reprises au Salon des artistes français : Causerie de chiens (1885, n°2409) ; Ma chienne (1892, n°1683, Dijon) ; Chiens (1895, n°1891) ; Chien et chat (1896, n°2008) ; Loge d’artiste et Foyer des artistes (1897, n°1707 et 1708) ; Au bout de ma cravache (1898, n°2025) ; La grande chienne (1903, n°1731) ; Pénélope (1904, n°1803). Il fréquente également de nombreuses expositions en province où ses œuvres sont primées (Aix, Toulon, Bordeaux, Versailles) ; il est surtout assidu aux expositions de l’Association des artistes marseillais.

Auguste Vimar, Le Cheval échappé, bronze, 1902

Auguste Vimar, La Ruade, bronze, 1906

Dès les premières années du XXe siècle, il s’essaie à la sculpture. Les fondeurs Barbedienne, Siot-Decauville et Colin éditent alors ses petites statuettes : Éléphant d’Asie et singe, L’Ours brun, Un philosophe âne… Il expose très rarement ses sculptures aux expositions de l’Association des artistes marseillais : La Ruade (n°351), Mes chiens (presse-papier, n°352) et Un Âne qui brait (n°353) en 1908 ; Romanichels (plâtre original, n°369) en 1913 ; Cheval et singes (bronze, n°323) et Cheval au trot (bronze, n°324) en 1919 (exposition posthume)

Auguste Vimar, Algérie – Indochine – Océanographie, 1906
Cartes postales

À l’occasion de l’Exposition coloniale de 1906, il réalise une série de cartes postales humoristiques sur les différents exposants.

Auguste Vimar, Le Boy de Marius Bouillabès (couverture), 1906

Il illustre par ailleurs des fables de La Fontaine et de Florian (Le Lion malade et le Renard) ainsi que des albums dont il est l’auteur (Nos amis de la basse-cour ; L’Arche de Noé…) ou le co-auteur (avec Henri Signoret, La Légende des bêtes et Le Carnaval des animaux ; avec Jules Claretie, L’Oie du Capitole). Enfin, il collabore avec la presse, notamment Le Figaro illustré et Le Rire.
Il est, au demeurant, officier du Nicham Ifticar. On trouve ses peintures dans plusieurs musées des beaux-arts : à Béziers (Promenade dans le parc), à Digne-les-Bains (Intérieur d’écurie), à Marseille (La Leçon de chant, Concours régional de Marseille de 1879).

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