Lors
de ma dernière visite au cimetière Saint-Pierre, je suis tombé sur la tombe
d’Auguste Vimar que je ne connaissais pas. Elle est ornée d’un médaillon de
Fabienne Bérengier (1900-1975), sans doute l’une de ses premières œuvres,
réalisée vers 1920.
C’est
l’occasion de donner la notice réactualisée que j’ai consacrée à cet artiste dans le
Dictionnaire des peintres et sculpteurs de Provence Alpes Côte-d’Azur :
Auguste Nicolas Stanislas Vimar (Marseille, 3 novembre 1851 – Marseille, 21 août 1916), peintre, illustrateur et sculpteur animalier
Il expose à plusieurs reprises au Salon des artistes français : Causerie de chiens (1885, n°2409) ; Ma chienne (1892, n°1683, Dijon) ; Chiens (1895, n°1891) ; Chien et chat (1896, n°2008) ; Loge d’artiste et Foyer des artistes (1897, n°1707 et 1708) ; Au bout de ma cravache (1898, n°2025) ; La grande chienne (1903, n°1731) ; Pénélope (1904, n°1803). Il fréquente également de nombreuses expositions en province où ses œuvres sont primées (Aix, Toulon, Bordeaux, Versailles) ; il est surtout assidu aux expositions de l’Association des artistes marseillais.
Dès les premières années du XXe siècle, il s’essaie à la sculpture. Les fondeurs Barbedienne, Siot-Decauville et Colin éditent alors ses petites statuettes : Éléphant d’Asie et singe, L’Ours brun, Un philosophe âne… Il expose très rarement ses sculptures aux expositions de l’Association des artistes marseillais : La Ruade (n°351), Mes chiens (presse-papier, n°352) et Un Âne qui brait (n°353) en 1908 ; Romanichels (plâtre original, n°369) en 1913 ; Cheval et singes (bronze, n°323) et Cheval au trot (bronze, n°324) en 1919 (exposition posthume)
À l’occasion de l’Exposition coloniale de 1906, il réalise une série de cartes postales humoristiques sur les différents exposants.
Il
illustre par ailleurs des fables de La Fontaine et de Florian (Le Lion malade et le Renard) ainsi que
des albums dont il est l’auteur (Nos amis
de la basse-cour ; L’Arche de
Noé…) ou le co-auteur (avec Henri Signoret, La Légende des bêtes et Le
Carnaval des animaux ; avec Jules Claretie, L’Oie du Capitole). Enfin, il collabore avec la presse, notamment Le Figaro illustré et Le Rire.
Il
est, au demeurant, officier du Nicham Ifticar. On trouve ses peintures dans
plusieurs musées des beaux-arts : à Béziers (Promenade dans le parc), à Digne-les-Bains (Intérieur d’écurie), à Marseille (La Leçon de chant, Concours régional de Marseille de 1879).
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