Le
11 octobre prochain, l’hôtel des ventes de Montpellier Languedoc vend trois
dessins de Louis Dideron. C’est enfin l’occasion de livrer la notice que je lui
ai consacrée dans le Dictionnaire des peintres et sculpteurs de Provence
Alpes Côte-d’Azur :
Dideron Louis Jules Charles (Marseille, 16
avril 1901 – Paris, 7 mai 1980) sculpteur
Élève
de Jules Coutan (1848-1939), il fréquente les Salons parisiens : Artistes
français (médaille de bronze en 1926 : L’Enfant au chien, statue
plâtre, n°3285), Tuileries et Salon d’automne. En 1927, il remporte une bourse
pour un séjour de deux ans en Algérie, à la Villa Abd-el-Tif. En 1937, il
reçoit une médaille de bronze à l’Exposition internationale de Paris. En 1948,
il est nommé professeur à l’École nationale des arts décoratifs. Enfin, il est
élu à l’Institut, au fauteuil de Paul Landowski (1875-1961)), le 14 février
1962. Au demeurant, il est chevalier de la Légion d’honneur, officier de l’ordre
national du Mérite et commandeur des Arts et Lettres.
Parmi
ses principales œuvres, on note le Monument aux morts de l’Alma (Alger,
1929), La Normandie agricole (façade de la gare de Caen, 1934), une
fontaine monumentale pour le château de Lourmarin (1941), La Renaissance
(groupe pierre, stade de Noisy-le-Sec, 1945), le Monument aux mécaniciens de
l’aviation morts à la guerre (base de l’école de Rochefort, 1948), L’Homme
au milieu de la création (lycée d’Amiens, 1953), le Monument aux morts
et martyrs (Martigues, 1954), Strasbourg (haut-relief, mémorial du
mont Valérien, 1960), décor de la porte du palais de la Présidence (Abidjan,
1961)… À Marseille, il sculpte La Jeunesse grecque, un groupe en pierre pour
le lycée de Marseilleveyre construit par l’architecte Gaston Castel
(1886-1971).
On
trouve ses sculptures dans plusieurs musées : à Albi (Femme accroupie),
au Cateau-Cambrésis (Nymphe), à Menton (L’Automne), mais aussi à
Limoges, Rodez, Oran et au Caire.
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