Parmi
les sculpteurs appelés sur le chantier du musée subaquatique de Marseille, un
troisième s’inspire de la mythologie gréco-latine. Toutefois, Marc Petit (né en
1961 à Saint-Céré, Lot) préfère Séléné,
la déesse de la lune.
Séléné s’inscrit dans une série de cinq statues intitulées Les Terra Maïre, chacune tenant un crâne entre ses mains. Dans le silence des fonds marin, Séléné semble s’interroger sur notre rapport au monde et aux éléments.
Le sculpteur provençal Régis Leroy, dit Herrel (né en 1971) aborde des thèmes proches. Il s’intéresse à l’éphémère face à l’éternité, à l’interaction de l’Homme et de la Nature. C’est ce qu’évoque sa sculpture Coexistence.
Thierry Trivès (né en 1966 à Marseille), pour sa part, propose une sculpture représentant un apnéiste en position du lotus. Il symbolise la résilience, l’exploit, la spiritualité.
Davide Galbiati (né en 1976 en Italie) vit et travaille à Valréas (Vaucluse) depuis 2011. Pour le musée subaquatique de Marseille, il conçoit une allégorie : La Graine et la Mer. Une jeune femme enlace une graine, symbole de commencement et espoir d’une vie meilleure sous la mer.
Benoit de Souza (né en 1963 à Cotonou, Bénin) vit à Digne-les-Bains mais sa sculpture reste très inspirée des arts africains. Son œuvre intitulée Les Singes de Mer raconte l’histoire de ses ancêtres.
Le dernier artiste appelé à collaborer est peut-être le plus célèbre et le plus coté des dix. Michel Audiard (né Paris en 1951) sculpte aussi bien des bijoux que des œuvres monumentales. Il propose ici un Ours polaire, hommage au sculpteur bourguignon François Pompon (1855-1933).
Pour plus d’informations, je renvoie au site https://www.musee-subaquatique.com/fr/
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