Je suis récemment tombé sur le CV du sculpteur ornemaniste André Martin. C’est l’occasion pour moi de lui dresser une petite notice biographique :
André Martin (Arles, 7 février 1869 –
Marseille, 17 janvier 1939), sculpteur ornemaniste
Élève
de l’école des beaux-arts de Marseille, il y obtient les principaux prix,
notamment le prix Cantini et le prix Granoux. Il poursuit sa formation à l’école
d’art décoratif de Nice.
Il
participe à la décoration de plusieurs bâtiments marseillais : la maison
de la Mutualité (rue François Masson, 2e arrondissement), le pavillon de la
Société des architectes (130 avenue du Prado, 8e arrondissement), le Comptoir d’escompte
de Paris (place Saint-Ferréol, 6e arrondissent), le Pavillon du partage des
eaux (avenue des Chutes-Lavie, 4e arrondissement), le four crématoire
(cimetière Saint-Pierre, 10e arrondissement)... Il décore aussi la
mairie de Gardanne (Bouches-du-Rhône).
Il réalise également des décors pour des immeubles privés. On lui doit, entre autres, une statue d’angle de Saint Joseph pour un immeuble sis à l’intersection du boulevard Garibaldi et de la rue Guy Môquet.
Il
présente par ailleurs des œuvres au Salon marseillais (1895 : n°309ter- Buste,
plâtre / 1896 : n°386- Jeanne d’Arc,
haut-relief plâtre ; n°387- Portrait
de M. X..., médaillon plâtre / 1899 : n°304- Statuette, plâtre
/ 1919 : n°318- Composition
décorative et portrait, hommage au docteur Delanglade / 1921 : n°391- Bas-relief,
plâtre / 1930 : n°222- Deux époques,
plâtre polychrome) / 1933 : n°274- Suzanne, sculpture) et aux
expositions coloniale de Marseille (1906 : n°1027- Mireille à l’oiseau, bas-relief plâtre / 1922 : 224- Amphitrite, motif de décoration).
En
1914, il expose à l’exposition internationale urbaine de Lyon la maquette de
l’escalier de la gare Saint-Charles réalisée d’après le projet lauréat d’Eugène
Sénès (1873-1960) et Léon Arnal (1880-1963). D’ailleurs, par une délibération en
date du 26 février 1924, il obtient la réalisation des deux pylônes dudit
escalier sur lesquels s’adossent les groupes d’Auguste Carli (1868-1930), Marseille colonie grecque et Marseille porte de l’Orient.
Durant la première décennie du XXe siècle, il est le suppléant de Valentin Pignol (1863-1912) à l’école des beaux-arts de Marseille pour les cours de mise au point et de pratique ainsi que pour la classe de sculpture des demoiselles. En 1917, il postule pour occuper le poste de professeur de sculpture décorative laissé vacant par le départ à la retraite de Pierre Rey (1839-1923) ; il obtient l’emploi et l’occupe jusqu’à son décès.
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