Régulièrement, pour telle ou telle fête religieuse, la précieuse statue d’argent est portée en procession dans les rues de Marseille comme le montre l’ex-voto de Clarisse Charlois : le 25 mai 1846, des pénitents blancs du Saint-Esprit passent devant le domicile de cette jeune femme paralysée depuis trois années. À la vue de l’effigie de la Bonne Mère, elle lève son bras malade soudainement guéri ; un enfant de chœur s’agenouille tandis que les pénitents en tête du cortège se retournent vers la miraculée.
Toutefois, ces processions successives fragilisent la structure de la sculpture. Aussi, le 23 juin 1855, les administrateurs de Notre-Dame de la Garde décident-ils de lui substituer une copie de mêmes proportions, en carton-pierre, lors de ces cérémonies. Cette réplique, vénérée près du brûloir de la crypte, conserve aujourd’hui encore ce rôle, notamment à l’occasion de la Solennité de l’Assomption de la bienheureuse Vierge Marie.
Le mois de juillet dernier, la copie en carton-pierre a fait l’objet d’une restauration et
d’une réargenture (à la feuille d’aluminium) en vue des cérémonies mariales autour
du 15 août et de la venue du pape François en septembre prochain.
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